NICOLAS CASTELAUX « RICHARD RAMIREZ, LE FILS DU DIABLE »


Enregistrement : 12/04/09

Les années 80, c'est Kim Wilde, Kajagoogoo, les coupes de cheveux et le mascara de Robert Smith du groupe The Cure, les déhanchements androgynes de Michael Jackson ou encore les décolletés plongeants de Samantha Fox. Une décennie triomphante et une débauche de mauvais goût brillamment reprise et mise en scène par Bret Easton Ellis dans son roman American Psycho.

Mais sorti des extravagances capillaires de l'ère reaganienne, les 80's représentent aussi la vague de panique satanique déclenchée par le Geraldo Rivera Show et un terrain de jeu sans précédent pour les tueurs en série, croque-mitaines en vogue depuis les arrestations de David Berkowitz, le Son of Sam, de Ted Bundy et de John Wayne Gacy à la fin des années 70.

Nouveau venu en littérature, Nicolas Castelaux nous entraîne pour ses débuts sur les pas de Richard Ramirez, le Traqueur de la nuit. Criminel sanglant au physique d'éphèbe latino, fan de hard-rock et de heavy metal courtisé par ses groupies jusqu'au parloir de la prison de San Quentin, Ramirez a marqué durablement la culture populaire nord-américaine.

Trip extrême et remarquablement bien mené, que certains n'hésiteront pas à qualifier de complaisant, Richard Ramirez, le Fils du Diable est un livre dérangeant. Ce qui en fait une exception notable dans le néant consensuel de l'édition française et pour une fois que la formule n'est pas galvaudée, un ouvrage qui ne laissera personne indifférent.

Attention, interview brutale et polémique, à déconseiller aux âmes sensibles !

Présentation du livre par l'éditeur :


L'été 1985 restera dans les mémoires de millions de Californiens comme étant l'été du Traqueur de la nuit. En moins d'un an, le mystérieux homme en noir fait plus de treize victimes. Des rumeurs de symboles occultes dessinés sur les murs, de mutilations atroces, de tortures et de viols répétés créent dans le public l'image d'une créature tout droit sortie de l'Enfer, digne des pires films d'épouvante.

Avec l'arrestation de Richard Ramirez, un jeune fan d'AC/DC obsédé par le satanisme et l'ultraviolence, la série de meurtres prend une dimension jusqu'alors inédite : l'accusé devient star du crime, et déchaîne les passions de centaines de groupies, qui se battent pour lui rendre visite au parloir du couloir de la mort.

Ce livre relate, à l'aide de nombreux témoignages inédits, la saga de l'icône la plus vénéneuse, et la plus violente, d'une certaine contre-culture.

Richard Ramirez, le Fils du Diable
Editeur Camion blanc
Collection Camion Noir
427 pages
34 €



Qu'est-ce qui a motivé ce choix de Richard Ramirez face à d'autres tueurs en série ? Certes, le physique de Ramirez est plus flatteur que celui de John Wayne Gacy, mais encore ? Qu'est-ce qui fait sa spécificité et a attiré ton attention ?

Tout d'abord, il n'existait pas de biographies sur Richard Ramirez en langue française, alors qu'il s'agit d'un des serial killer les plus fascinants. Tout au plus est-il mentionné dans quelques ouvrages généralistes. De plus, son personnage entre totalement dans la ligne éditoriale des éditions Camion Noir, par son affiliation avec un certain satanisme et son lien avec la scène heavy metal. Sur un plan plus personnel, j'ai correspondu une dizaine d'années avec Richard Ramirez, donc ce livre était l'aboutissement logique de cette relation. Il me semblait essentiel de retracer son histoire de son point de vue, avec une approche très différente de ce qui se fait d'habitude dans les récits de faits divers.

Ce qui fait la différence aussi, c'est que je suis issu de la mouvance sataniste. Je navigue dans les même eaux troubles que Ramirez, et je suis a même de comprendre son parcours mieux que d'autres biographes plus « objectifs ». C'est ma subjectivité qui donne chair et sang au tueur dont je décris les actes. Mon livre remet aussi Ramirez dans le contexte du néo satanisme américain des années 80. Il parle de spiritualité et de violence, deux concepts pas forcément antinomiques.

Le livre interpelle par sa crudité. Les descriptions sont brutales, explicites et directes. Etait-ce un choix stylistique délibéré et si c'est le cas, pourquoi ?

J'assume totalement la brutalité du livre. De par leur extrême barbarie, les crimes de Ramirez ont profondément traumatisé l'inconscient collectif de l'Amérique reaganienne. Je ne pouvais pas les traiter façon « meurtre light », en occultant la souffrance et la réalité physique des mises à mort. C'est le reproche que je fais à l'abondante littérature des rayons « Faits Divers » des librairies. On s'y concentre uniquement sur la découverte des corps et sur l'enquête des flics, on s'attarde un peu sur les rapports des légistes. C'est clinique, c'est froid et c'est chiant. On occulte complètement la matrice du fait divers, l'acte lui-même. J'ai une petite expérience de la médecine légale. Cela m'a permis de décrire avec réalisme les conséquences des coups portés, la trajectoire d'une balle de .22 long rifle dans un crâne, les réactions physiologiques d'une personne à qui l'on tranche la gorge. Mon livre a une très forte odeur d'abattoir.

A travers cette biographie, j'ai voulu unir deux genres : le fait divers, et l'horreur extrême. Qui de mieux que Richard Ramirez pour permettre ce rapprochement ? Plus jeune j'étais fan de la collection Gore des éditions Fleuve Noir. J'ai toujours voulu appliquer cette approche trash à de vraies histoires de crime, tout en restant le plus réaliste possible. Peter Sotos le faisait un peu à ses débuts, avec son fanzine Pure.

Contrairement aux pronostics qui n'y voyaient qu'une tendance passagère surfant sur le succès du Silence des agneaux, l'attrait du public pour les tueurs en série ne faiblit pas. Comment expliques-tu cette fascination récurrente ?

Le tueur en série représente la liberté morale absolue. Il y a quelques années, c'étaient les pornstars qui remplissaient cette fonction. Mais ça fait longtemps que le sexe ne choque plus personne, à part les culs bénis. On est fasciné par ce qui nous semble du domaine de l'inaccessible, de la transgression. Il est clair que le serial killer et toute la mythologie quasi surnaturelle qui y est associée (profilers aux intuitions extrasensorielles, crimes aux rites obscurs et profondément archaïques, etc.) renvoie aussi à des peurs ancestrales, la peur du noir, de la mort violente, de la folie. Mais il fascine surtout parce qu'il vit en dehors de tous codes moraux, évoluant tel un prédateur. L'humanité n'a plus de prédateurs naturels, depuis bien longtemps. Les tueurs en série remplissent désormais cette fonction. En faire des sujets de fictions, c'est les intégrer dans notre imaginaire, c'est l'équivalent moderne des histoires de loups-garous du moyen-âge. L'intérêt pour les serial killer ne faiblira pas, tant que l'on n'aura pas trouvé de plus grand ennemi à craindre. La menace écologique, le terrorisme, c'est beaucoup trop abstrait. Se faire égorger au coin d'une rue, c'est plus palpable.

Est-il possible de dater l'irruption du tueur en série dans la culture populaire ? Il y a bien évidemment Hannibal Lecter dans les romans de Tomas Harris et dans le film Le Silence des agneaux cité plus haut. En même temps, en remontant dans le temps, on peut aussi citer M le maudit de Fritz Lang, sorti en 1931, la nouvelle L'Étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde de Robert Louis Stevenson, publié en 1886, qui précéda de seulement deux années les crimes de Jack l'éventreur à Londres, et de très nombreuses oeuvres de fiction. Peut-on dire que le tueur en série « moderne » est différent de ses prédécesseurs ou que cet archétype résonne d'une manière particulière à notre époque ?

Le premier a avoir instauré les codes modernes de l'archétype urbain du tueur en série, c'est bien évidemment Jack l'éventreur. Mais bien avant lui le tueur multirécidiviste était plutôt une figure rurale, comme Joseph Vacher dans le sud de la France qui mutilait des bergères. Le serial killer urbain est un produit de l'ère industrielle, il a évolué avec l'ère de la grande consommation (d'ailleurs le parallèle avec le développement de la consommation de loisir et l'augmentation du nombre de victimes des tueurs en série n'est pas innocent). Il s'adapte à la nouvelle ère des communications, avec l'usage de plus en plus fréquent de l'Internet pour approcher des victimes, ou pour diffuser des vidéos comme l'ont fait les « maniaques de Dnepropetrovsk ».

Le sadisme en tant que loisir est apparu avec Sade, selon plusieurs auteurs c'est lui qui a fait du personnage du tueur une figure essentielle de la culture populaire. Avant cela on tuait surtout par nécessité. Le meurtre ludique était l'apanage des puissants (Caligula, Bathory, Gilles DeRais). Sade a en quelque sorte démocratisé cette activité.

En même temps, les tueurs en série sont pour le commun des mortel tout juste bons à faire griller sur une chaise électrique. Qu'est-ce qui peut inciter un auteur à écrire un livre sur Richard Ramirez, malgré l'horreur, la souffrance et les douleurs provoquées ?

C'est justement l'horreur et les douleurs provoquées qui m'ont fait écrire sur lui. Sans souffrance, pas de tragédie. A partir du moment où l'on est conscient de cela, il n'y a pas d'hypocrisie. Il s'agit ici de décrire le grand spectacle de la mort. Le décrire le plus fidèlement possible n'enlève pas leur dignité aux victimes. Je laisse au lecteur le choix de faire, en l'honneur de chaque victime, cinq minutes de silence mentales après lecture de chacun des treize meurtres que mon livre met en scène avec un grand luxe de détails. Ou pas.

Est-il possible de ressentir de la sympathie ou de l'empathie pour un tel personnage ?

De la sympathie, non. Difficile d'éprouver de la sympathie envers un individu capable de violer une handicapée en chaise roulante. J'ai un seuil de tolérance assez faible envers les violeurs. Mais cela n'empêche pas une certaine fascination pour le personnage, son parcours, sa transformation en un archétype du mal absolu. C'est la dimension mystique du personnage que j'ai voulu mettre en avant. Sa métamorphose en un avatar du dieu Shiva, vortex de destruction, énergie noire brillante comme un éclat de silex. Rarement tueur n'aura été possédé par une frénésie aussi chaotique.

Sa transformation médiatique est aussi très intéressante. De figure haïe de croquemitaine, il passe grâce à son attitude lors de son procès au statut de star de la contre-culture, idole sombre de la nébuleuse black metal, Roméo du Couloir de la Mort que se disputent des milliers de groupies. Il est indéniable que Ramirez est, avec Ted Bundy, le plus charismatique des tueurs en série. Je tente d'expliquer dans la dernière partie du livre ce qui en fait une icône si vénéneuse.

Est-ce que le groupe AC/DC s'est risqué à faire une déclaration officielle, puisque l'on sait que Ramirez écoutait en boucle leur morceau « Night Prowler » lorsqu'il partait à la recherche de ses victimes ?

Le groupe fut beaucoup critiqué par les ligues chrétiennes pendant la série de meurtres. Des rumeurs circulaient sur le sens caché des initiales du groupe: Anti Christ/Devil'sChild. Seul le bassiste du groupe, Cliff Williams, s'est exprimé sur l'affaire, en disant qu'eux aussi avaient des familles, qui auraient très bien pu être des victimes.

J'aimerais approfondir un peu la question des groupies de Ramirez. Les anecdotes concernant des jeunes femmes qui scandalisaient les familles des autres détenus en masturbant au parloir sont-elles réellement vraies ? Peux-tu nous en dire un peu plus ?

Tout est vrai dans le livre. J'ai recueilli le témoignage de plusieurs de ces admiratrices, dont en premier Eva O, la muse gothique du groupe Christian Death. Ramirez a d'ailleurs reçu pendant sa détention plusieurs sanctions disciplinaires liées à l'exhibitionnisme de certaines de ses fans lors des visites au parloir. Il y avait même une guerre ouverte entre fans, qui s'autoproclamaient fiancées du Traqueur de la Nuit. Le mariage de Ramirez dans la prison de San Quentin avec Doreen, une journaliste freelance, n'a pas mis fin aux tensions.

Ramirez reçoit tous les jours des dizaines de lettres de groupies qui lui avouent leurs fantasmes sexuels les plus tordus. Cela va de la femme au foyer à la jeune goth à peine sortie de l'adolescence. Certes il y a le physique qui les attire, mais je crois aussi qu'elles sont excitées par quelque chose de très archaïque, des fantasmes de viols, de domination. N'en déplaise au M.L.F., ces fantasmes sont très présents chez de nombreuses femmes. La relation que certaines ont avec le Traqueur est un flirt avec le feu; la proximité d'un être aussi dangereux, bien que séduisant, étant suffisant à leur procurer des orgasmes, à l'abri de la vitre qui les séparaient pendant les parloirs.

Quelle est la situation de Ramirez à l'heure où nous écrivons ces lignes ?

Il attend toujours son rendez-vous avec la faucheuse. Cela fait bientôt 25 ans qu'il est au couloir de la mort. Tous ses appels sont épuisés. La Californie exécute ses condamnés moins rapidement que le Texas ou la Floride. En attendant il fait des allers-retours au mitard, car c'est loin d'être un prisonnier modèle. Il continue à s'injecter de la coke quand il le peut, et il a du mal à mettre un frein à ses penchants exhibitionnistes. Il continue à recevoir une centaine de lettres par semaine. C'est un des tout dernier tueurs en série de le grande vague des années 70-80 à être encore en vie. Il fait figure de légende vivante pour les passionnés de faits divers.

Quelle serait ta réponse à un critique ou commentateur qui dirait que ce livre exploite les plus bas instincts de son lectorat ?

Je pense que ce livre devrait se trouver dans les programmes d'éducation de tous les collèges de France afin d'édifier la jeune génération sur les dangers du heavy metal, de la cocaïne et du satanisme... Trêve de plaisanterie, si ce livre réussit à dégoûter d'horreur les gardiens de la morale de la scène soi-disant « alternative », tant mieux. L'histoire du Traqueur de la Nuit renvoie à des choses totalement animales qui sommeillent en chacun de nous. Je comprends que mon choix d'adopter le point de vue du tueur, de faire ressentir chacun de ses sens en éveil pendant qu'il mutile les chairs et prélève des organes, peut déstabiliser les organismes les plus sensibles. Mais ce trip peut être très intéressant pour qui veut explorer sa part d'ombre. Il y a un moment dans les rites initiatiques quand l'adepte doit affronter son monstre intérieur, son double maléfique, afin d'en ressortir plus fort, plus équilibré. C'est ce trip que je propose à mes lecteurs. Je leur propose de vivre le temps d'un livre le sentiment de toute puissance d'un tueur frénétique, de goûter le sang de ses victimes avec lui, de jouir de ses penchants sadiques en toute liberté.

On reproche la même chose à la vague dite du « Torture porn », au cinéma, avec des films comme Saw, Hostel ou Martyrs. Pourtant c'est ce qui est arrivé de mieux au cinéma d'horreur depuis les années 70. Jamais les films d'épouvante n'auront été aussi organiques, aussi marquants que ces dernières années. Pourquoi ? Parce qu'enfin la souffrance n'est plus occultée. Elle est même sublimée (à l'extrême dans Martyrs) et donne un sens à la mise en scène de la mort. Pour ressentir l'horreur vécue par les victimes, il n'y a rien de plus honnête que de tout montrer. Ce que l'on retient de la guerre du Viêt-Nam, c'est cette petite fille brulée au Napalm qui court vers la caméra, pas les images d'actualité de l'époque.

Pour en revenir au livre, je revendique totalement son statut pornographique et ultraviolent. Les faits ne pouvaient honnêtement pas être décrits autrement que de cette façon. Les meurtres du Traqueur sont totalement obscènes, ils renvoient l'être humain à un statut de bétail prêt pour la boucherie. Cela ne me dérangerait pas si mon bouquin devenait le livre de chevet de Michel Fourniret.

Lors d'une interview réalisée chez lui à Brooklyn en 2005, le peintre Joe Coleman comparait notre début de XXIe siècle à la chute de l'Empire romain, que l'historien britannique Edward Gibbon attribue en partie à la déchéance civique et morale de l'époque. Est-ce que tu partages cette vision de la période que nous traversons ? Sans forcément abonder dans ce sens, je ne pense pas que certaines des surenchères actuelles (pornographiques, financières, horrifiques) soient anodines.

Avec le Net, tout est devenu accessible en quelques clics. Si tu connais les liens, tu peux voir en moins d'une minute une scène de cannibalisme, un meurtre à coups de marteau filmé au portable, ou des vidéos de japonaises qui se masturbent avec des poissons rouges passés au mixeur. Quand j'avais 20 ans, il fallait s'échanger des cassettes à travers le monde entre collectionneurs avertis pour avoir accès à un dixième de ça. Il fallait le mériter. La transgression a perdu de son sens. Au moins chez les romains, la débauche était réservée à une élite sociale. Maintenant, n'importe quel peigne-cul peut se retrouver en soirée fétiche, ou même l'organiser. Je ne pense pas que l'époque est de plus en plus dégénérée. Elle est seulement de plus en plus triste. La chute ne viendra pas de l'excès de décadence, mais de l'excès d'ennui.

J'ai cru comprendre que tu as d'autres projets de livres chez Camion Noir. Peux-tu nous en dévoiler la teneur ?

Il y a bientôt la sortie d'une anthologie d'écrits de serial killers, sous le titre Je tue donc je suis. Elle regroupera des poèmes et textes envoyés à la presse après des crimes, des extraits d'autobiographies écrites en prison, et une sélection de lettres de tueurs avec lesquels j'ai correspondu pendant une dizaine d'années. En tout il y aura une trentaine de tueurs en série représentés dans le livre. Il y aura aussi des photos de dessins et tableaux faits par ces assassins. Ce sera la première anthologie de ce genre en langue française.

J'ai aussi signé un contrat pour l'écriture d'une biographie sur Ted Bundy, qui sortira avant la fin de l'année. Mes lecteurs ne seront pas déçus car je compte bien n'épargner aucuns détails des viols nécrophiles et des décapitations sauvages auxquelles se livrait ce tueur de jeunes femmes. Les crimes de Bundy ont un capital « horreur » encore plus puissant que ceux de Ramirez, surtout quand on se penche sur ses dernières confessions avant son exécution, et les témoignages des codétenus avec qui il s'est entretenu de ses exploits.

Mon dernier projet est une biographie du groupe black metal « Mayhem », connu pour l'aura morbide qui l'entoure. Il y aura beaucoup de témoignages inédits.


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A propos de cet article


Titre : NICOLAS CASTELAUX « RICHARD RAMIREZ, LE FILS DU DIABLE »
Auteur(s) :
Genre : Interview
Copyrights : Laurent Courau
Date de mise en ligne :

Présentation

Nouveau venu en littérature, Nicolas Castelaux nous entraîne pour ses débuts sur les pas de Richard Ramirez, le Traqueur de la nuit. Criminel sanglant au physique d'éphèbe latino, fan de hard-rock et de heavy metal courtisé par ses groupies jusqu'au parloir de la prison de San Quentin, Ramirez a marqué durablement la culture populaire nord-américaine.

Liens extérieurs

Camionnoir.com
http://www.camionnoir.com/?p=detail_livre&ID=111


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Apocalypse culture
Roman noir
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