POUPÉE MÉCANIQUE, POST CRYPT, REED 013 & KIKI PICASSO « ALIEN NATION »
Enregistrement : Archives de La Spirale (1996-2008)
Mise en ligne : Archives de La Spirale (1996-2008)
Au carrefour des cultures bdsm, techno hardcore et gothique, le collectif Alien Nation conjuguait les talents polymorphes de Poupée Mécanique, Post Crypt, Reed 013 et Kiki Picasso, pour proposer une nouvelle approche du fétichisme. Performances, concerts, défilés de mode, installations, projections, les soirées de ce groupuscule ne reculaient devant aucun sacrifice pour téléporter ses adeptes dans une dimension parallèle.
Rencontre attendue et plongée dans un gouffre de créativité déviante.
Propos recueillis par Laurent Courau.
Le noyau dur d'Alien Nation réunit les talents polymorphes de Poupée Mécanique, Post Crypt, Reed 013 et Kiki Picasso. Comment vous êtes-vous rencontrés et quelles furent vos motivations pour travailler ensemble ?
Poupée Mécanique : De manière différente pour chacun. Post Crypt en soirées gothiques et electro, il est devenu celui avec qui je partage ma vie et le reste. Reed 013 par une connaissance de travail plutôt différente des autres, qui est devenu un ami. Ce dernier avait donné mes coordonnées à Reed 013 en tant que modèle pour faire des photos, ce qui nous a rapprochés. Enfin, en ce qui concerne Kiki, nous l'avions contacté pour son film Autopsie d'un Grand Peintre que nous avons projeté lors de notre soirée Cadavres Exquis sur le thème de la nécrophilie.
Post Crypt : Ma rencontre avec Poupée Mécanique c'est un peu l'histoire de David Vincent, je me suis retrouvé une nuit à un endroit ou je n'aurai pas dû être. Un concours de circonstances. Comme tu le sais Alien Nation était un projet dans la mouvance rave parties focalisé sur un graph-zine collectif qui n'a jamais vraiment décollé. Au fur et à mesure que je ressentais un essoufflement du milieu rave je me suis rapproché de mon influence première, à savoir la musique électro-industrielle. J'étais en même temps de plus en plus fasciné par l'imagerie fétichiste. Avec Poupée Mécanique ma compagne, nous avons fusionné dans ce sens, découvert les soirées fétichistes et notamment la Torture Garden à Londres qui nous a donné envie de monter un équivalent en France en y injectant nos influences artistiques et musicales.
Kiki Picasso : Il y a un an, le téléphone sonne. Une inconnue m'explique qu'elle est membre d'une association fétichiste qui organise une soirée nécrophile et qu'elle aimerait y diffuser mon film Autopsie d'un Grand Peintre. Je dis oui tout de suite. Je dissèque dans ce film au scalpel et à la scie rotative un véritable cadavre humain pour en extirper des volumes géométriques multicolores. Il est arrivé plusieurs fois que des gens vomissent en le regardant. La perspective de rendre malade de nouveaux spectateurs est une motivation suffisante pour accepter n'importe quoi.
Reed 013 : J'ai rencontré Poupée et Post il y a trois ans dans l'optique d'une série de prise de vue, ils m'apparaissaient comme des modèles très valables. Ils m'avaient été présentés par Usher, mon complice de toujours au sein de Norma Loy (un groupe musical multimédia que nous avons créé en 1981). C'était peu de temps avant l'organisation de la première soirée Alien où jouait Die Form. Je remarque en passant que l'histoire bégaie souvent car à l'origine du premier enregistrement de Norma Loy se trouve justement la défection de Philippe Fichot.
J'ai attendu quelque temps avant de proposer ma participation et mon adhésion pleine et entière au projet Alien, j'y ai retrouvé une motivation qui commençait à me faire défaut. La possibilité de mener des actions diversifiées avec des personnes que j'apprécie dans un cadre mêlant l'érotisme, la transgression et la découverte me fait kiffer. J'aime l'idée d'une dynamique de groupe permettant d'aller au delà des individualités, ou chacun enrichie l'autre tout en s'y retrouvant, c'est un cas de figure assez rare. De plus les soirées sont pleines de très belles filles nues au dessus de leurs vêtements.
L'introduction de votre dossier de presse vous définit comme un groupe d'artistes « ultra-modernes ». Pourriez-vous nous éclairer sur cette appellation et nous expliquer ce qu'est un « artiste ultra-moderne » ?
Poupée Mécanique : Il s'agit d'un dossier de presse, d'un outil pour nous vendre, en quelque sorte, de parler pour ne rien dire en d'autres termes, d'autres qualificatifs plus chargés de sens auraient pu effrayer (des termes du genre : « terroristes esthético-culturels », « activistes de la contre-culture »...).
Post Crypt : L'ultra moderne c'est un terme désuet, pour nous c'est un pied de nez pour dire que notre champs d'activité est très étendu et que nous sommes intéressés par tous les modes d'expressions : analogiques dans le sens manuel, comme numériques. Ce qui nous intéresse c'est le mixage des personnes comme des champs d'expression.
Kiki Picasso : C'est une casserole sans manche qu'il faut retirer du feu, une enveloppe bourrée de poudre blanche qui vous arrive par la poste, un coup de cravache appliqué avec amour.
Reed 013 : Un artiste ultra moderne c'est un futur artiste rétro qui a fait avancer (ou qui a pensé le faire car l'important dans toute chose c'est d'y croire) la perception de son environnement contemporain à un moment donné.
Des graphistes du Dernier Cri à Tribal Act en passant par Marc Caro ou Captain Cavern, la programmation de vos soirées se distingue de la majorité des autres évènements fétichistes par son éclectisme. Est-ce que vous vous reconnaissez encore dans la cyberculture et le fétichisme ?
Poupée Mécanique : Dans la cyberculture, le fétichisme, le body art, la culture hardcore, techno, etc. Les milieux cloisonnés sont vraiment trop gonflants. Je pense que nous tenons à cette diversité qui renvoie à la liberté, qui nous fait nous remettre chaque fois en question, qui fait que nous continuons à être excités par ce que nous faisons. Et nous n'allons pas nous arrêter là !
Post Crypt : Les étiquettes sont justement étriquées, pas nous. Notre but est de créer des passerelles entre les genres artistiques. Tout comme notre public très diversifié, nous jouons la carte de l'éclectisme et c'est ça qui est intéressant, surtout à Paris ou le mélange est difficile. Nous jouons sur le terme fétichiste pour montrer toutes sortes de créations rattachées au cyber, techno, goth, sm, body-art. C'est un carrefour où beaucoup se reconnaissent et surtout nous-mêmes.
Kiki Picasso : Avec la cyberculture, j'espère m'exciter en caressant la souris de mon micro-ordinateur et j'y arrive, les possibilités sont donc illimitées. Avec le fétichisme, à la place de la souris, il y a un être humain complice de mon délire, l'interactivité est extrême.
Reed 013 : Je me reconnais surtout dans l'éclectisme qui met en avant des points concordants plutôt que dans la complaisance autistique des micro-climats même si c'est toujours plus rassurant et confortable.
Le fétichisme est intéressant à partir du moment ou il ne se fige pas dans une représentation de masse complètement conne le réduisant à une image digne de Coca Cola quand il s'agit avant tout d'une question intime.
La cyberculture du navet m'intéresse au plus haut point et je préconise l'avant garde agricole à chacun de mes vernissages.
L'accès à vos soirées requière une certaine originalité vestimentaire. Pourriez-vous nous préciser le dress-code des soirées Alien Nation ?
Poupée Mécanique : Le dress-code est toujours le point sensible de nos soirées. Les Français n'ont pas la culture des Anglais et le goût prononcé pour l'excentricité. La plupart ont bien souvent l'impression de se déguiser, ont peur d'être ridicules et donc hésitent à venir. Le dress-code n'est pourtant pas conçu comme une contrainte, mais plutôt comme quelque chose de ludique où chacun se mettra dans la peau d'un personnage qui lui fera quitter la dimension du quotidien.
Le dress-code, je pense, est le garant de la bonne ambiance des soirées Alien Nation, de leur magie. Il ne s'agit pas forcément d'aller dépenser toutes ses économies dans les boutiques vendant du cuir ou du latex, mais de faire preuve d'inventivité en créant soi même son costume, en récupérant une combinaison militaire, en se faisant une crête à la punk, en se grimant le visage et le corps, en mettant une blouse blanche et un stéthoscope, en montrant ses tatouages et ses piercings, etc. Le thème de la soirée est aussi une indication pour le dress-code.
Je suis un peu didactique dans ma réponse, mais ce dress-code est souvent vécu comme une énigme, voire un obstacle insurmontable pour les néophytes. Or, sachez qu'il n'en est rien, dépassez vos angoisses, laissez vous aller, faites nous confianccccccccce...
Post Crypt : Le dress-code est un moyen de focaliser la créativité des participants. C'est l'aspect ludique, fantasmatique, une libération plus qu'une contrainte.
Kiki Picasso : Parader à demi-nu en exhibant piercings, tatouages, coiffures extravagantes et maquillages criards est vivement recommandé. Passer au minimum quatre heures devant sa glace avant de venir est obligatoire.
Reed 013 : Une machine à coudre sur une table de dissection.
On aura presque tout vu dans vos fêtes en matière de décadence et d'expression artistique déviante. Qu'est-ce qui peut encore vous choquer ou vous paraître extrême ? Où situez-vous les limites de votre programmation, les limites de ce que vous accepteriez de montrer dans le cadre de vos soirées ?
Poupée Mécanique : La notion d'extrême est toute relative : nous ne cherchons pas à montrer aux gens des choses qui vont les choquer, même si certaines choses ont eu cet effet sur certaines personnes. Je pense, par exemple, aux momies d'animaux de Ste Nicole, qui a néanmoins une véritable dimension poétique dont le but n'est certainement pas de choquer les gens.
De toutes façons, c'est tellement facile de choquer les gens que cet exercice serait vite lassant. Je pense que notre limite est la médiocrité, montrer des choses vides et creuses, ou des choses remettant en cause les libertés individuelles.
Post Crypt : Pour nous tout est possible dans la mesure où cette expression artistique ne véhicule pas un discours xénophobe et intolérant, ce qui irait à l'encontre du concept même de nos soirées. Comme notre nom l'indique nous rassemblons les différences; l'extrême est une notion toute relative et non une finalité en soi. Personnellement ce qui me fait toujours un effet viscéral, c'est de voir du sang.
L'intérêt est d'éveiller les sens, de faire réagir, que ce soit poétique et/ou violent, la latitude est grande. Il n'y a rien de pire dans l'expression, que de ne susciter l'indifférence. La liberté d'expression est un devoir. Or ce que l'on nous donne à voir ou à lire est généralement filtré par la censure voire l'autocensure.
Kiki Picasso : Il n'y a pas de limites. Il m'est même arrivé de bailler en assistant à l'énième assassinat rituel d'une fillette de cinq ans gravement handicapée. Tout cela devient à la longue d'une banalité choquante.
Reed 013 : Ce qui me choque c'est la connerie et le totalitarisme, la violence subie contre son gré et tout ce genre de choses auxquelles on assiste quotidiennement pour peu qu'on prenne la peine de regarder la télé ou d'ouvrir un journal. La limite de nos programmations se situe bien en deçà de celle de TF1.
Avez-vous eu à souffrir de problèmes avec les autorités suite aux performances ou aux expositions que vous organisez ?
Poupée Mécanique : Encore jamais, jusqu'à aujourd'hui, grâce aux judicieuses questions de Laurent Courau qui a attiré l'attention des autorités bienveillantes sur les soirées Alien Nation...
Kiki Picasso : Nous sommes protégés par nos clients, qu'ils soient maîtres ou esclaves. Certains appartiennent au plus hautes sphères du pouvoir.
Reed 013 : Pour l'instant ça n'a jamais été le cas, un système moyennement intelligent a tendance à intégrer tout et son contraire, du moment que cela va dans le sens de ses intérêts.
Alien Nation organise des soirées mais vos interventions ne s'arrêtent pas là. Pourriez-vous nous de vos autres activités, notamment des spectacles avec lesquels vous tournez en Europe...
Poupée Mécanique : En fait tout est plus ou moins lié, Alien Nation c'est un groupe d'artistes qui organise des soirées, met en scène des spectacles multimédias intégrant la performance, la vidéo, la musique live...
Post Crypt : Chacun de nous quatre a un domaine d'expression de prédilection : Kiki la vidéo, Reed 013 la photo, Poupée Mécanique les créations en latex, Post la musique. En commun nous nous essayons à d'autres moyens d'expression. Les performances en sont un où nous jouons sur tous les tableaux. La performance Jet Sex Clinic sur le thème de la folie et de la sexualité était un mélange de mise en scène, de chant et de musique live, ainsi que de projections vidéo entrecoupant les différents tableaux.
Cette performance que nous avons joué à Londres, Nuremberg, Nantes et Paris à notre soirée « Psycho Klinic »,nous a permis de travailler pour la première fois comme une véritable troupe de performers. Après chaque représentation nous avons pris du recul et fait évoluer le spectacle. En ce qui concerne nos projets, nous allons préparer une nouvelle performance multimédia et, pourquoi pas, travailler sur des installations, du son et/ou de l'image.
Kiki Picasso : Nos spectacles cachent des activités très lucratives comme le commerce de la drogue, la prostitution, le trafic d'armes. Je suis étonné par votre naïveté, je vous croyais beaucoup plus informé.
Reed 013 : La Jet Sex Clinic offre toute une gamme de produits ludiques et attirants adaptée aux besoins de chaque pays, avec le passage à l'Euro nous comptons développer nos activités et ouvrir de nouveaux centres dans le monde entier.
Vous avez tous quatre une actualité chargée en plus de vos activités au sein d'Alien Nation. La récente publication de Fetish Visions, un livre d'images de Reed013 aux éditions de la Musardine, un Dvd de Kiki Picasso chez K Films, une nouvelle marque de vêtements en latex pour Poupée Mécanique et de nombreuses créations graphiques pour Post Crypt. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ces projets ?
Poupée Mécanique : Ma marque de vêtements en latex Puppe est liée aux soirées, à l'esthétique fétichiste telle que je me la représente, c'est à dire un monde ludique, en technicolor... On peut aujourd'hui s'en procurer chez Phyléa, et bientôt sur notre site.
Post Crypt : Je prépare enfin la nouvelle mouture du site d'Alien Nation où l'on pourra découvrir quantité d'archives photos, vidéo. Je développe également le coté e-zine avec un contenu informatif et graphique. Pourquoi pas en faire une galerie d'expression mêlant culture et fétichisme au sens large.
Kiki Picasso : J'en ai déjà trop dit.
Reed 013 : ACHETEZ NOUS (sinon quelqu'un de mal intentionné le fera à votre place).
Vous êtes en contact avec les organisateurs de la Torture Garden londonienne à laquelle vous avez participé. Quelles sont les autres initiatives culturelles, médiatiques et artistiques dont vous vous sentez proches, que ce soit en France ou à l'étranger ?
Poupée Mécanique : La Spirale.org, c'est ça la bonne réponse ? Dis ?
Post Crypt : Difficile de citer des noms mais tout terrain d'expression où il y a une réelle liberté d'expression, que ce soient des festivals, centres culturels, galeries, bars.
Kiki Picasso : L'attentat contre le World Trade Center reste un modèle de perfection. Je pense que nous allons faire mieux dans les semaines qui suivent.
Reed 013 : Il faut à tout prix défendre le droit à l'exportation du camembert fermier AU LAIT CRU, halte à la pasteurisation à tout crin. Des bombes oui, mais des bombes biologiques et garanties sans impacts co-latéraux. Je milite également pour la réhabilitations du site du Mandarom et sa transformation en parc à thème (ou en colonie de vacance pour enfants défavorisés).
Jean-François Bizot vient de sortir un livre et de consacrer un numéro spécial de Nova Magazine à l'underground. Quelle est votre vision de l'underground en 2001 ? Pensez-vous que ce terme ait encore le moindre sens ?
Poupée Mécanique : Pour moi, l'underground c'est la pulsion... Ce qui est également à l'oeuvre dans mon approche du fétichisme.
Post Crypt : L'underground est et sera toujours vivant. Il représente un mode d'expression et de fonctionnement alternatif au système commercial. Or, ce système est de plus en plus global, mondial et laisse de moins en moins de place à l'individu, ce qui renforce les systèmes parallèles. Ce qui fait que les réseaux underground connectent eux aussi de manière mondiale, notamment grâce au web qui est par essence le moyen d'expression que je pense le plus libre.
Kiki Picasso : Quand on se retrouve à l'aube à partager la recette de la soirée, l'underground est un idéal qui semble difficile à remettre en cause.
Reed 013 : Il est de notoriété publique que Nova fait le plus fort de son chiffre de vente dans les catacombes et spécialement dans ses recoins les plus inaccessibles. Nous suivons d'ailleurs depuis toujours la même philosophie car nous ne désirons pas être reconnus par des gens que nous ne connaissons pas (ou à peine). Personnellement mes premières productions étaient d'ailleurs publiées à compte d'auteur et vendues uniquement à mes parents.
Libération, Arte, Canal +, Nova Magazine, Elle, Marianne, France 3... La liste des médias qui ont parlé de vous est impressionnante. Comment percevez-vous ce début de reconnaissance ? Pensez-vous, pour en finir avec le sujet de l'underground, qu'on peut être connu en restant subversif ?
Poupée Mécanique : Je pense qu'on sera d'autant plus subversifs qu'on sera connus. Si nous avons une mission, c'est celle d'éduquer les masses, de les pervertir, de les libérer du joug sociétal.
Post Crypt : C'est là le but : être connu, reconnu et se permettre de faire passer un message subversif. Nous somme réalistes, nous utilisons les médias comme eux nous utilise et il est d'ailleurs difficile de faire passer le message tant les filtres des censures sont puissants dans la presse.
Kiki Picasso : La reconnaissance facilite notre action. Nous ne voulons pas être subversifs mais perversifs.
Reed 013 : Pasteur avait tout compris quand il a inventé la vaccination.
Les récents attentats de New York et la guerre en Afghanistan relativisent la liberté dont nous jouissons actuellement en Europe avec notamment la reconnaissance progressive des droits des minorités. Pensez-vous qu'il s'agisse d'un moment de permissivité dans l'histoire de la civilisation occidentale ou d'un acquis durable. En clair, pensez-vous qu'il soit justifié de craindre la possibilité d'un retour vers un ordre moral ou un accroissement de la censure ?
Poupée Mécanique : La liberté est toujours un combat, je pense qu'on n'est jamais à l'abri du retour de l'Ordre Moral, voire de l'arrivée d'un Nouvel Ordre...
Post Crypt : La liberté n'est qu'apparente, l'expression relative et sans cesse remise en question. Je pense subversif car je pense autrement.
Kiki Picasso : L'ordre moral est un fantasme inventé par les paranoïaques. La liberté est un acquis définitif.
Reed 013 : Je vais (biiipp) clairement vous donner mon (biiippp) avis sur cette question nouvelle, c'est très simple il suffit de (biiippp) le pouvoir en place et (biiippp) (biippp) comme l'Opus Dei (bbipp) les ligues de vertu catholiques (biippp). D'ailleurs quelqu'un comme Jean Louis Costes a démontré le bien fondé de tout cela en (bbbiipp) tout comme la majorité de nos hommes politiques. Par exemple : (bbiiippp) et les mafias corses ou des multinationales comme (bbiipp) nous donnent des raisons d'espérer.
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