GRAHAM BURNETT « SPIRALSEED, PUNK, TRANSITION & PERMACULTURE »


Enregistrement : 16/02/09

Comme toute subculture qui se respecte, la vague punk originelle a donné naissance à un nombre d'excroissances aussi variées que dissemblables... de l'âpreté du mouvement « Oi ! » de l'East End londonien aux poses ampoulées des nouveaux romantiques, en passant par les décibels survitaminées du hardcore californien du début des années 1980.

Autre mouvance, autre approche du port de l'épingle à nourrice, l'anarcho-punk s'est nourri des cendres de l'extrême-gauche et des mouvements autonomistes des années 1970, pour promouvoir un mode de vie alternatif basé sur l'auto-gestion et l'auto-production, en donnant naissance pour une large part aux eco-warriors et à l'Animal Liberation Front de la fin du 20ème siècle.

Créateur de fanzines et activiste de la scène punk des années 1980, Graham Burnett se trouve aujourd'hui à la tête de SpiralSeed, une maison d'édition alternative au travers de laquelle il édite des livres, des pamphlets et des dvds au service de la permaculture, de la Transition et plus généralement de la cause écologiste. Occasion rêvée pour La Spirale de se documenter sur ces nouvelles formes de résistance certainement promises à un bel avenir.



Votre site fait référence au mouvement punk, ce qui peut surprendre nos lecteurs qui en seraient restés aux Sex Pistols, aux iroquois de Kings Road et au slogan « No Future ». J'aimerais que vous reveniez pour nous sur les liens entre le punk et la permaculture...

Le mouvement punk dont je me suis inspiré n'avait rien à voir avec les fashionistas de Kings Road ou le « No Future », en effet très nihiliste, des Sex Pistols et un peu plus tard de groupes comme The Exploited. Pour moi, l'attitude punk signifiait prendre le contrôle de sa vie et ne pas accepter la connerie ambiante. Comme le disait le groupe CRASS : « la seule autorité c'est toi ». En plus de ça, la première directive de la permaculture de Bill Mollison est : « La seule décision éthique (à prendre) est d'assumer la responsabilité de notre propre existence et de celle de nos enfants. Prenez-la, maintenant ! » En ce sens, on ne peut pas faire plus punk que Bill !



CRASS, groupe et collectif d'artistes anarcho-punk britannique.

Votre compagnie s'appelle SpiralSeed. Qu'est-ce qui vous amené à adopter la « spirale » comme nom de guerre ?

Aïe, j'espère que ce n'est pas vu comme un cri de guerre ! On est tous dans la non-violence ici à SpiralSeed ! Mais en bref, la spirale est devenue emblématique chez nous, car l'on retrouve ce motif partout dans la nature, depuis les coquilles d'escargots et l'organisation des graines dans les fleurs de tournesol, jusqu'aux phénomènes météorologiques en formation ou à la forme des galaxies.

C'est aussi un motif esthétique certain (et porteur d'information), récurrent dans de nombreuses cultures et sociétés préindustrielles ou non industrialisées, depuis les Aborigènes d'Australie jusqu'aux populations celtes d'Europe. Dans les systèmes naturels, l'énergie a tendance à se déplacer en spirale, comme l'a démontré la suite mathématique de Fibonacci (« ce qui était » additionné à « ce qui est » égale « ce qui sera »). Le symbole graphique de la spirale représente aussi les idées de croissance et de développement personnel.



Ca m'a donc semblé constituer un nom très approprié, tant pour mes enseignements sur la permaculture que pour la structure de distribution et la maison d'édition. Laquelle fera preuve (du moins je l'espère) d'une croissance organique similaire, depuis ses débuts en tant que graine d'une idée basée sur l'éthique, le partage équitable, la préservation de la planète et de ses peuples !

SpiralSeed édite des livres, des pamphlets et des dvds traitant de permaculture, d'écologie... Qu'est-ce qui vous a motivé d'un point de vue personnel pour vous lancer dans cette aventure ?

L'histoire de Spiralseed est vraiment celle d'une évolution. Ça a démarré avec le magazine de l'école, à une époque où « copier-coller » voulait encore dire bosser avec des ciseaux et de la colle. Ce qui a engendré chez moi une fascination pour le processus créatif de publication à petite échelle. Et inévitablement, j'ai été inspiré par l'attitude punk du « do-it-yourself » en quittant l'école à la fin des années 1970.

De là, j'ai lancé mon propre fanzine qui s'appelait New Crimes. Je l'imprimais sur une vieille photocopieuse achetée pour 20 £ au groupe de poésie local. C'était bien avant l'avènement des ordinateurs et des imprimantes pas chères. Je devais tourner une poignée pour copier les pages à la main, une par une, et j'avais pour habitude de couvrir la moquette de ma chambre d'encre ! A ses débuts, New Crimes comprenait des interviews et des informations sur la scène punk locale, avant de se diriger un peu plus tard dans une direction écolo-anarchique un peu plus évidente.

Au milieu des années 80, j'ai abandonné le format du fanzine et pour le remplacer par des pamphlets consacrés à des « thèmes spécifiques », généralement imprimés en douce en utilisant les photocopieurs du boulot. Le premier prenait la forme d'un petit livret de recettes végétaliennes au format A6 que j'avais intitulé Bien nourri, et pas un animal n'a péri. L'idée m'était venue de toutes les personnes qui m'interrogeaient constamment sur la raison pour laquelle je n'étais pas mort d'un manque de lait de vache.



Permaculture 1: A Perennial Agricultural System for Human Settlements de Bill Mollison et David Holmgren.

C'est dans les années 1990 que j'ai commencé à m'intéresser à la permaculture. J'avais pioché Permaculture One et Designers Manual de Mollison et Holmgren. Cependant et bien que ces bouquins soient brillants, je les ai trouvés difficiles d'accès pour un non-spécialiste. Et j'ai vu là une niche pour créer quelque chose de plus accessible. J'ai toujours aimé les « livres pour débutants » publiés à la fin des années 70 par la Coopérative des Lecteurs et Ecrivains. Ils se servaient de graphismes pour présenter des idées complexes de manière simple, sans crétiniser le sujet. Il y avait bien L'écologie pour débutants, Freud pour débutants ou encore Marx pour débutants. Alors pourquoi pas un Permaculture pour débutants ?

Pendant les quatre années suivantes, j'ai suivi un cursus de design et assisté à un grand nombre de réunions. J'ai fait la connaissance de plein d'amis, j'ai beaucoup lu et fait l'effort de mettre en pratique dans ma propre vie ces principes de développement durable et de respect de la planète. Ceci en essayant en parallèle de distiller l'essence de mes connaissances dans un texte de soixante pages, expliqué au moyen de dessins de bonhommes avec des crêtes et des dreadlocks.

Pas une tâche évidente face à un sujet aussi vaste, aussi riche que celui de concevoir des habitat humains durables d'après des motifs naturels, mais je l'ai finalement publié en 2001, suivi d'une réédition en décembre dernier.



Luddites ou « briseurs de machines » (Royaume-Uni, 1811-1812).

Avec l'avènement d'Internet au milieu des années 1990, on a beaucoup reparlé des luddites, ces ouvriers anglais du textile en révolte au XIXe siècle contre la révolution industrielle. S'agit-il d'une tradition dont vous vous sentez proche ?

J'imagine que c'est le cas. Il est important de rappeler que les luddites n'étaient pas opposés aux nouvelles technologies, mais plutôt à la manière dont on employait cette technologie pour détruire leur modes de vie. En particulier dans le contexte économique difficile des guerres napoléoniennes, avec une dégradation des conditions de travail dans les usines de textiles.

Ils étaient très soutenus par la population à l'époque. Ce qui n'a pas empêché le terme « luddite » est devenu méprisant, d'être utilisé pour libeller les gens qui sont vus comme étant anti-progrès, alors que ce« progrès » est en fait responsable de la déshumanisation de nos sociétés, de l'aliénation de la majorité nos contemporains, ainsi que de la destruction de la Terre et de ses ressources au profit d'une petite poignée d'individus.

Quelque part, je me dis que l'une des continuations de la tradition luddite est le mouvement des logiciels libres et de l'open source qui lutte pour fournir, tant à l'échelle individuelle que communautaire des alternatives aux bastions que sont Google et Microsoft dans le domaine des technologies de l'information. On pourrait même dire que ce sont des « mutants digitaux », comme les lecteurs de votre Spirale ?



Graham Burnett dans ses œuvres maraîchères, portant un t-shirt du groupe CRASS.

Plus globalement, est-ce que vous vous reconnaissez dans un courant politique particulier ?

Je dirais que je me décris toujours comme étant largement anarchiste, bien que je ne sois plus vraiment sûr de ce que ça veut dire. Si par anarchie, on entend « aide mutuelle, autogestion, action collective, amélioration de la communauté, sensibilité écologique et développement autonome positif », dans ce cas, oui. Je suis anarchiste.

Si c'est pour s'asseoir autour d'un tas de vieux bouquins poussiéreux et débattre sans fin sur ce que Bakounine a raconté à Marx en 1853 ou un truc dans le genre, alors je trouve que ça devient un peu ennuyeux...

Originaire d'Australie, le concept de permaculture est mal connu en France. Pourriez-vous nous le résumer en quelques lignes ?

Le mot Permaculture est une contraction de « PERMAnent agriCULTURE » ou parfois de « PERMAnent CULTURE », un terme inventé dans les années 1970 par deux Australiens, David Holger et Bill Mollison. Comme dans le cas de l'anarchie, le concept est magnifiquement simple mais peut se révéler diaboliquement difficile à expliquer. En résumé, la permaculture est un système de conceptualisation, une manière de créer des liens et des connexions, de lier des éléments dissociés pour maximiser leur efficacité en créant un ensemble durable, avec peu d'apport initial mais une garantie de haut rendement, sans être un système exploiteur.

Au coeur de la permaculture, on trouve un noyau dur de valeurs éthiques qui peuvent être résumées par les mots « earthcare » (la reconnaissance que notre Terre, Gaia, comme source de toute vie et la respecter en conséquence), « peoplecare » (soutenir et aider chacun d'ente nous à évoluer vers des modes de vie qui ne créent pas de dommages pour nous ou pour la planète, en réalisant que nous faisons tous partie de la Terre) et enfin « fairshares » (s'assurer que les ressources limitées de la Terre sont utilisées de manière sage et équitable). Le concept de permaculture n'a rien à voir avec des faits cachés, des noms latins et des techniques compliquées. Il s'agit plutôt d'observations précises et contemplatives de la nature et de ses systèmes, de la reconnaissance de motifs et de principes universels, et enfin d'apprendre à appliquer ces truismes écologiques aux circonstances actuelles.

Ces outils et ces stratégies peuvent servir à la découverte des solutions amicales pour la planète dans toutes les formes d'activités humaines. Que ce soit dans les domaines de la gestion de l'énergie, de l'élaboration de systèmes de transports efficaces, de la création d'entreprises et de systèmes économiques écologiques, du recyclage des déchets, de la pratique de la sylviculture et du développement des sols et des terrains pour promouvoir des systèmes de santé holistiques, ou encore de créer des communautés et des habitats durables.



Comment expliquez-vous l'omniprésence et l'importance des courants écologistes au Royaume-Uni ? Pensez-vous que ce soit lié à votre héritage celte et le rapport particulier de cette culture à la nature ?

C'est possible, bien que je pense que ce soit plus lié à ce qu'ici au Royaume-Uni, comme dans le reste du monde, les gens commencent à comprendre ce que nous faisons subir à notre petite planète et cherchent des alternatives positives.

Les gens commencent à prendre conscience que le capitalisme industrialisé ne tient pas ses promesses d'une « vie meilleure ». Et ils se tournent vers des moyens plus significatifs de se réengager les uns envers les autres et envers notre monde. Ce qui à son tour entraîne une re-connexion à des systèmes naturels, et nous amène à tourner notre regard vers notre héritage préindustriel comme source d'inspiration en redécouvrant la sagesse et les connaissance perdues.

Cela ne signifie pas qu'il faille revenir en arrière. Il serait facile de romancer un passé brutal et difficile. Mais au contraire, la permaculture et les mouvements qui s'y rattachent s'intéressent à tirer le meilleur du passé et du présent afin que nous puissions tous vivre correctement et en abondance selon les limites des ressources de notre planète.

Quelle est l'importance de la Transition en Angleterre et dans le monde ? J'ai lu qu'un nombre croissant de villes et de communautés rejoignent le mouvement au Royaume-Uni, mais également aux USA, en Nouvelle-Zélande et à travers toute la planète...

Le mouvement de la Transition constitue une évolution très excitante. Pour moi, il expose le concept de permaculture à un niveau communautaire et potentiellement global. C'est un excellent antidote à la « pensée du désespoir » qui prévaut en ce moment. Face au changement climatique et à l'épuisement du pétrole, on peut avoir l'impression d'être confronté à quelque chose de si énorme qu'il n'y a plus rien à faire.

Au centre de la Transition, il y a l'idée que l'on ne peut partir avec cet état d'esprit pour achever, faire ou créer quelque chose. De fait, en changeant notre état d'esprit, on peut concevoir l'émergence de l'ère qui suivra celle du « pétrole pas cher » comme une opportunité plutôt qu'une menace. Et faire en sorte que ce futur sans carbone se révèle prospère, résilient et abondante. C'est tellement mieux que la culture de consommation actuelle qui est basée sur la rapacité, la guerre et le mythe de la croissance perpétuelle.

Comme vous le savez peut-être, le mouvement est né à Kinsale en Irlande, lancé par le professeur de permaculture Rob Hopkins et ses étudiants lorsqu'ils ont développé un plan d'action de réduction des énergies pour préparer un futur dans lequel les villes consommeraient moins. L'idée des « villes de Transition » a donc pris effet à Totnes avant de se développerr de façon quasi virale au Royaume-Uni et dans le monde entier. On compte actuellement plus de 130 initiatives officielles de Transition et de plus en plus de gens qui commencent à se pencher dessus sérieusement.



Rob Hopkins, enseignant en permaculture britannique et initiateur du mouvement international des villes en transition.

Concrètement, comment peut-on s'investir dans la Transition ou la permaculture en milieu urbain ?

La meilleure des choses à faire serait de commencer par jeter un oeil sur le site officiel de la Transition pour voir si il n'y a pas un projet en développement près de chez vous. Et si ce n'est pas le cas, d'en créer un !

Je participe activement au projet de Transition de la ville de Westcliff. Ce projet a commencé de manière très simple, à l'occasion d'une discussion avec un ami dans un pub !
Malgré que nous partagions tous une série de critères et de directives, il n'y a pas deux endroits où cela se déroule de la même manière ; les communautés urbaines font face à des problèmes très différents de ceux des communautés rurales, et c'est ainsi que différents projets vont évoluer de manières différentes.

Ici, à Westcliff, nous nous intéressons aux questions suivantes :

- À quoi ressemblerait une société avec une consommation d'énergie limitée ?

- Comment Westcliff pourrait-elle produire son énergie et ses habitations elle-même ?

- Comment pourrons-nous gérer nos besoins en terme de nourriture et de soins?

- Comment faire rentrer l'économie et les entreprises dans l'équation ?

- Qu'en est-il de l'éducation, des arts et de la culture ?



La ferme biologique de Bec Hellouin.

Comment imaginez-vous le développement de la Transition et de la permaculture dans les prochaines années ?

C'est vraiment impossible à prévoir. Mais on peut clairement parler d'un éveil des consciences aux changements que nous devons apporter, en tant qu'espèce, à nos modes de vie si nous voulons survivre sur cette petite planète ! Les idées véhiculées par la Transition (et j'espère par la même occasion l'éthique et les principes de la permaculture) pourraient générer un courant beaucoup plus large, voire même populaire. Même si ça se manifeste de manière inattendue et qu'il sera difficile à identifier.

Lorsque l'on y pense, le mode de vie industrialisé que nous connaissons n'existe que depuis environ deux siècles, alors que l'humanité existe elle depuis près de trois millions d'années. Notre culture actuelle, basée sur le pétrole et la technologie, n'est rien au regard du chemin parcouru.

J'aime la description du « Grand Retournement » par Joanna Macey :

« Au niveau le plus visible se trouvent les actions en faveur de la défense de la Terre. Ce qui inclue tout le travail politique, législatif et judiciaire nécessaire pour retarder la destruction de la Terre. Ce niveau inclue également des actions plus directes comme des blocus, des boycotts, de la désobéissance civile et d'autres formes de refus de participation à cette destruction. Ces actions peuvent contribuer à sauver des systèmes biologiques et culturels, ainsi que notre patrimoine héréditaire. Mais elles ne suffisent pas à elles seules à provoquer la naissance d'une société écologique.

Le second niveau du "Grand Retournement" s'attaque aux causes structurelles de la crise globale, en créant des alternatives de longue durée. Les gens commencent à se rendre compte que l'on viole notre terre, que la démocratie est mise en danger par des privilèges corporatistes souterrains. En même temps, de nouveaux arrangements socio-économiques durables se répandent, de formes de devises locales à des marchés locaux ou des coopératives de consommateurs ; depuis des écovillages jusqu'aux énergies renouvelables créées hors du système. Ça peut paraître marginal, mais cela contient les graines du futur.

Ces institutions naissantes ne peuvent cependant prendre racine et survivre sans un système de valeurs pour les soutenir. Elles doivent refléter ce que nous sommes et ce que nous désirons. Ce paradoxe - qui se situe au troisième niveau, le plus basique du Grand Retournement - se produit partout autour de nous. Certains choisissent d'y voir le signe de puissances supérieures, d'autres que notre société maudite et dépendantes a touché le fond. Quoi qu'il en soit, nous ouvrons nos sens aux réseaux relationnels qui nous entourent. Comme nos ancêtres premiers, nous recommençons à voir le monde comme faisant partie de notre propre corps et comme quelque chose de sacré. »



Pensez-vous que de tels mouvements et initiatives puissent être annonciateurs d'un retour à la nature, que l'on verra bientôt les citadins quitter les villes pour réinvestir les campagnes et la nature ?

Je me vois comme quelqu'un d'urbain. Et en conséquence, j'aimerais voir plus de verdure dans nos villes et dans nos cités. J'aimerais que les frontières entre les paysages urbains et ruraux s'estompent, que nos paysages industriels soient progressivement remplacés par des jardins forestiers, des vergers communautaires, des fermes de ville, par des projets de développement durables, des parcs populaires ou des régions boisées urbaines.

Construisons des écocités et des villages verts qui répondent à nos besoins, et ensuite nous pourront rendre le reste du terrain à sa fonction originelle ! Ce n'est pas un mauvais but et il n'a rien d'irréalisable pour peu que l'on sache canaliser l'ingénuité humaine de manière créative !



Affiches de propagande maoïste (Chine, années 1960).



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Titre : GRAHAM BURNETT « SPIRALSEED, PUNK, TRANSITION & PERMACULTURE »
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Genre : Interview
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Créateur de fanzines et activiste de la scène punk des années 80, Graham Burnett est aujourd'hui à la tête de SpiralSeed, une maison d'édition alternative au travers de laquelle il édite des livres, des pamphlets et des dvds au service de la permaculture, de la Transition et plus généralement de la cause écologiste.

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