JEAN-LUC MAGNERON « VAUDOU, ENTRE VIVANTS ET MORTS, LE SANG »


Enregistrement : 05/09/2022

« Ce film est une sorte de défi. Jamais, au Dahomey, les étrangers, et à plus forte raison les cinéastes, n'ont été admis dans les couvents de brousse où l'on célèbre une religion étrange et vieille comme les hommes : LE VAUDOU. »

Rites initiatiques, sacrifices et séquences de possession au cœur du Bénin. Vaudou, entre vivants et morts, le sang occupe un place à part dans l'histoire du cinéma de genre français, quelque part entre le film ethnographique et le cinéma d'exploitation mondo.

Longtemps échangé sous le manteau entre connaisseurs, ce long-métrage de Jean-Luc Magneron, tourné au début des années 1970 et produit par la Gaumont, constitue un document exceptionnel sur la religion vodoun originelle de l’ancien royaume du Dahomey.

Les deux projections du 08 et du 11 septembre 2022, proposées par L'Étrange Festival dans le cadre de sa 28ème édition, offrent ainsi une occasion rare aux cinéphiles.

À la fois d'entrevoir les arcanes d'une culture et de rituels uniques, objets d'innombrables fantasmes, mais aussi de découvrir l'œuvre d'un réalisateur à part, disparu trop tôt.



L'ÉTRANGE FESTIVAL 2022 : VAUDOU, ENTRE VIVANTS ET MORTS, LE SANG

SÉANCES
08/09 • 15h00 • Salle 100
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11/09 • 17h30 • Salle 100
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© D.R.

VAUDOU, ENTRE VIVANTS ET MORTS, LE SANG
Extrait du catalogue de L'Étrange Festival 2002

Le Dahomey, patrie de naissance du vaudou. Jean-Luc Magneron en est revenu avec des images exceptionnelles. Il nous immerge dans son histoire et ses rites hallucinants.

Du vaudou nous connaissons surtout des classiques du cinéma fantastique, de I walked with a zombie à L'emprise des ténèbres, mais si certains se sont approchés fidèlement des coutumes (Wes Craven par exemple), jamais ils n’atteindront l’authenticité ethnographique de Vaudou, ses images réelles délivrant plus de frissons que toute création de l’imaginaire : cérémonies initiatrices, sacrifices, comas, renaissances… les cameramen donnant même de leur personne pour enregistrer les rites. S'il n’évite pas toujours le spectaculaire du mondo, Magneron n’en livre pas moins un témoignage inestimable, une expérience sensitive et métaphysique.







© D.R.



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