PHILIPPE LAURENT « ENTRETIEN 1997 »


Enregistrement : Automne 1997

Philippe Laurent. Compositeur, graphiste, metteur en scène et artiste multimédia, il bouleverse les rêgles établies du milieu artistique au travers de ses disques et de ses spectacles.

La Spirale l'a rencontré entre deux synthétiseurs à son retour d'Allemagne, où il se produisait dans le cadre du Festival Multimédia du Wiessenschaftspark.


Propos recueillis par Laurent Courau.


Connaissant tes origines ouvrières, je suis assez curieux de connaitre ton opinion sur la vague actuelle de groupes de rap et de rock « fusion » qui revendiquent leur origine banlieusarde ?

En fait, c'est juste un plan marketing. Les gens qui revendiquent des théories révolutionnaires, dans le domaine musical, ne le font que dans un but de marketing. Quand un groupe de rap ou de fusion américain met un drapeau rouge dans sa vidéo, on sait très bien qu'il s'agit d'une opération publicitaire. Qu'ils n'ont certainement jamais lu Marx, Trotsky ou quoique ce soit. Il est clair que si ça passe c'est parce qu'un directeur du marketing pense que ça peut faire vendre plus de disques.

Une dérive très actuelle dans les domaines artistiques ?

Oui. Partout c'est le règne du stéréotype. Il s'agit de vendre des idées faciles, d'être toujours complaisant, de ne jamais rien dire qui dérange réellement.

Tu ne penses pas qu'il pourrait y avoir une certaine honnêteté chez certains de ces musiciens ?

Non, presque jamais. On peut à la limite parfois parler de sincérité, mais pas d'honnêteté. L'honnêteté c'est plus que la sincérité. Ça signifie que lorsqu'on dit quelque chose, on essaie de l'étayer, de réfléchir à ce que ça veut dire en fonction de l'histoire humaine passée et du poids que ça an socialement et artistiquement. Que l'on se remet en cause. Chez ces gens là, il n'y a aucune rigueur, aucune pertinence artistique. On va au plus facile, au plus vendeur...

Quand tu revois ton parcours ? De l'usine aux cercles artistiques parisiens ?

Parmi les gens qui sont sortis de la classe ouvrière en gardant leur dignité, il y a cette tradition de modernité. Mais il ne faut pas tomber dans le misérabilisme. Les gens intelligents se retrouvent d'où qu'ils viennent. Simplement il est plus difficile de faire une carrière artistique lorsqu'on vient d'un milieu modeste que lorsqu'on vient d'un milieu aisé.

En revanche mon origine sociale m'a poussé à chercher la qualité. L'image que j'avais de l'art à l'époque où je n'étais pas encore cultivé (parce que je viens d'un milieu où on ne l'est pas, où on ne possède pas les outils pour apprendre, dans lequel on est pas initié aux arts plastiques) était une image assez parfaite, assez exigeante. C'est ce qui m'a poussé à aller toujours plus loin en art et en musique.

Malheureusement j'ai du comprendre plus tard que le milieu artistique n'était pas du tout ce que j'imaginais, qu'il y avait autant de corruption, d'ignorance et de vanité que dans n'importe quel autre milieu. En fait je reste un peu accroché à mon utopie artistique, qui me semble être la seule valable historiquement. Les artistes que j'admire, des plus modestes aux plus connus, sont ceux qui suivent cette démarche.

Quelles furent les moteurs de ta trajectoire autodidacte ?

Surtout la curiosité. Je ne peux pas définir d'influence particulière. Il y a une perpétuelle remise en cause dans ma démarche. Je ne renie pas ce que j'ai fait avant, mais j'essaie toujours d'aller plus loin. Donc, je n'arrive pas à dire que tel compositeur, groupe de rock, écrivain ou peintre m'a influencé puisqu'en fait je suis toujours passé d'un truc à l'autre. Toujours à cause de cette boulimie de connaissances.

On peut quand même parler d'influences majeures, le futurisme, Marinetti, les musiques électroniques ?

Plutôt le constructivisme à travers une attirance politique. Je pense à Malévitch, à Maïakovsky. Le constructivisme, le dadaïsme, la Sécession viennoise, des attitudes vraiment extrêmes qui m'ont permis de remettre complètement en cause ce que j'avais appris, de me dégager de beaucoup d'archaïsmes.

C'est clair que musicalement dans ce qui m'a marqué il y a Bartok, Chostakovitch, Pierre Henri ou Wagner. Je pourrais également citer des exemples plus courants comme Mozart ou Kraftwerk. A côté de ça, du point de vue théorique, je fais référence au constructivisme, au dadaïsme ou au futurisme italien parce que ça correspond à une période d'avant-garde, une période de créativité intense. Qui est en contraste avec notre époque où on n'ose rien faire.

Tous les intellectuels parlent beaucoup, mais personne ne fait rien. Il est dangereux de faire des choses aujourd'hui.

Dangereux de quelle manière ?

Dangereux, c'est à dire qu'il devient presque impossible de vivre de son travail honnêtement dans le domaine artistique. Il faut appartenir à des milieux un peu mondains, ne pas déranger la petite bourgeoisie qui est en place parce que c'est elle qui a l'argent. Donc si on ne veut pas rentrer dans une institution ou faire de la variété, on est forcément confronté à une quasi impossibilité de vivre de son travail.

Là, on rentre presque dans un schéma de lutte des classes. La réalité ne serait-elle pas plus chaotique ?

Elle ne l'est pas. On nous a fait croire qu'il n'y avait plus de classes sociales, or on voit bien aujourd'hui que si. Il y a des gens qui exploitent les autres, encore plus facilement que jamais. Il y a des gens très honnêtes qui travaillent toute leur vie et ne gagnent presque rien. Tandis que d'autres gagnent des fortunes en quelques minutes en bourse. Je ne suis pas certain que les choses aient tellement changé. C'est tellement évident que ça parait naïf de le dire.

Tu rejettes totalement l'idéologie libérale ?

En fait ce qu'on entend par libéralisme aujourd'hui est une duperie. C'est une petite caste spécialisée, la caste du marketing, des affaires qui détruit toutes les autres activités sociales, qui détruit toute éthique professionnelle. Il n'y a plus que la rentabilité et le reste ne compte pas.

On peut tout faire aujourd'hui à condition que ça rapporte de l'argent. Que ce soit dans la pornographie ou dans n'importe quel domaine. On nous a fait croire que nous étions plus libres mais nous le sommes à condition que ce que nous faisons rapporte de l'argent à cette caste. Par exemple, aujourd'hui on semble plus tolérants avec certaines minorités mais si demain ça ne rapporte plus d'argent ou si ça gêne trop les mécanismes économiques, on les opprimera comme on a pu le faire dans le passé.

On s'en prendra aux juifs ou à d'autres comme on l'a fait avant à partir du moment où ça coincera économiquement. Hitler n'est arrivé au pouvoir que parce que les capitalistes avaient intérêt à ce qu'il arrive au pouvoir. Après, ils ont été un peu débordés par les événements. Il peut se produire exactement la même chose aujourd'hui avec le Front National. Pour le moment, il n'est pas assez intéressant économiquement, mais si demain il le devient. Ça ne gênera pas les hommes d'affaires de l'amener au pouvoir.

Et dans ce contexte de crise économique, tu ne crois pas à un retour des avant-gardes ?

Je ne sais pas si on peut être réellement d'avant-garde ou d'arrière-garde. Mais en tant que concept, l'aspect volontariste, généreux, créatif est nécessaire. On a besoin d'avant-gardes, maintenant. On en parle. C'est comme le multimédia un mot un peu à la mode, mais on en voit nulle part.

Cet aspect utopiste, tu ne crois pas qu'il est en contradiction avec la réalité de l'être humain ?

L'être humain est fait de contradictions, mais les buts sociaux doivent être quelque chose de plus noble. Même si on ne les atteint jamais, ce n'est pas le problème. Le rôle d'une utopie, c'est d'être un moteur. L'homme ne peut être parfait, mais il est perfectible. On apprend, on construit que l'on soit architecte ou ouvrier.

On nous a dit que les utopies au début du siècle, ou durant les années 1930, avaient provoqué beaucoup de catastrophes sociales. Mais on constate aujourd'hui qu'il y a encore plus de morts, de misère et d'injustice quand il n'y a plus d'idéal. Il vaut mieux prendre quelques risques et faire avancer les choses.

L'utopie comme mécanisme de composition, telle que tu l'écris dans le manifeste ?

C'est essayer de faire la musique qui me semble intéressante et oublier qu'on nous demande plutôt une musique lucrative. Je dis ça en étant parfaitement conscient qu'aujourd'hui, c'est presque impossible. Les indépendants eux-mêmes produisent des musiques médiocres et d'ailleurs la plupart du temps, ils ne sont pas vraiment indépendants ou s'attachent à imiter les majors. Les grosses compagnies sont complètement tenues par les gens du marketing qui ne s'intéressent pas à la musique, qui vont virer un groupe parce qu'il vend moins de 3000 disques. Alors qu'il y a vingt ans, 3000 disques c'était le début d'une carrière.

Aujourd'hui tu te sens solitaire ou tu peux te rattacher à certaines tendances ?

Je me sens plutôt solitaire dans la mesure où beaucoup de gens vont être d'accord avec mon discours, mais dans les faits n'agiront pas dans ce sens. Aujourd'hui, tout est apparence et spectacle. On ne vit pas réellement. Nous sommes coupés de la réalité. On n'applique pas les théories. On fabrique des carrières basées sur le simulacre. On vend du faux révolutionnaire, de l'alternatif de substitution. Forcément, on est confronté à cela en tant qu'artiste, puisqu'on travaille à la fois sur la forme et sur le fond.

Pour essayer d'être moins théorique, à un niveau personnel tu l'appliques comment cette honnêteté ?

J'essaie de réaliser des choses qui sont artistiquement en accord avec mes théories. C'est déjà un combat.

Justement, comment es-tu arrivé à faire produire un double cd en boitier digipak, faire un concert multimédia à l'Elysée Montmartre ?

Ça fait quand même quinze ans que je travaille sur ces projets et je n'ai finalement réussi à réaliser que quelques spectacles multimédia, un double cd et beaucoup de vinyles et de k7 produits par des labels tout à fait underground, tirés à 100 ou 500 exemplaires. Le contexte social m'a toujours obligé à travailler en « terroriste » du point de vue intellectuel.

J'ai même réussi à une époque à être classé premier sur un hit parade au Canada avec une k7 de démonstration que personne ne voulait produire. Il y a donc une espèce de contradiction entre la relation que j'ai avec le public et la relation que j'ai avec les diffuseurs et les médias qui me disent que le public ne peut pas être touché par mon travail alors que j'arrive à attirer des centaines de personnes dans des salles de concert et que je leur propose quelque chose qui est à priori tout à fait « anti-commercial ».

C'est l'expression utilisée par les gens des maisons de disque que je rencontre.

Qu'entendent-ils par « anti-commercial » ?

Il faudrait leur poser la question. Je crois surtout que ce sont des imbéciles, tout à fait incultes et incapables de vendre autre chose que des imitations des produits américains. Quand je dis ça, il n'y a pas d'anti-américanisme primaire de ma part. Il y a des gens très bien aux États-Unis, mais il se trouve que nous, en Europe, nous nous conduisons comme des singes. On sait juste copier la musique qui est vendue là-bas.

Résultat, les rares choses qui sont intéressantes en France et en Europe sont en train de disparaitre au profit de produits complètement stéréotypés : sous-rap, sous-fusion.

A ton avis, qu'est-ce qui a pu provoquer une cassure entre le début du siècle, où l'Europe était à l'avant-garde artistique, et sa position actuelle ? Son rôle de suiveur ?

Ça s'est fait au fur et à mesure de l'amélioration du système capitaliste, de sa plus grande efficacité. C'était annoncé, politiquement, par Debord. Le punk en est l'exemple type. Du point de vue du marketing, c'est une grande réussite commerciale. Le désespoir en tant que produit. Ça ne retire rien à l'originalité de cette forme de rock, mais ça a été totalement fabriqué.

Tu ne penses pas qu'il y avait quand même une démarche honnête à l'origine de ce mouvement ?

Non. Il y a eu un glissement entre le moment où les gens étaient révoltés et, au travers de cette révolte, étaient créatifs, puis aujourd'hui, où le système lui-même crée de fausses contre-cultures. Donc on trouve sur le marché des produits qui semblent subversifs, mais ne le sont pas puisque créés pour éviter que des choses réellement subversives arrivent.

Il doit bien rester des éléments subversifs quelque part ?

Je n'en vois pas. En ce moment, les maisons de disques ne signent pas les artistes subversifs.

Tu ne crois pas qu'il reste encore des réseaux réellement indépendants ?

Il y en a quelques-uns, mais ils ont de plus en plus de mal à survivre et à diffuser des choses. Mais mon message n'est pas du tout pessimiste. Je crois qu'aujourd'hui le public est en attente de créations plus honnêtes et originales.

Tes espoirs présents ?

Le multimédia. Internet, par exemple, est le seul domaine qui échappe encore à la censure. Rien ne sera facile. Il faudra inventer de nouvelles techniques de travail et de communication. Le retour à la réalité va être un atterrissage difficile.

Tu ne penses pas que tu tomberais dans le piège si on t'offrait une signature ?

Le problème, ce n'est pas la signature. Un disque ou un livre est forcément un produit puisqu'il se vend. Le problème, c'est ce qu'il y a dedans. Très souvent, pour ne pas dire toujours, le contenu est factice.

Le futur de l'Europe et de la France ? Tu le vois comment ?

Je suis quand même assez inquiet. Ceux qui ont le pouvoir réel sont les gens qui dirigent l'économie. Les politiciens semblent être des girouettes. Ça va forcément s'aggraver. Il va y avoir de plus en plus de villes qui vont passer au Front National. Si elles ne passent pas au Front national, ce sera parce qu'il y aura eu des calculs électoraux pour faire croire que...

Mais la situation sera quand même aussi grave puisqu'il y aura un grand pourcentage de nos concitoyens qui aura envie que le Front National arrive au pouvoir. Il faudrait vraiment changer de modèle économique. Le problème est que dans la mesure où tous les autres systèmes ont disparu, il ne reste plus que le capitalisme.

On a pu voir que les autres modèles économiques, même dans le cadre des tentatives les plus sincères, ont aussi été des échecs ?

On a jamais pu savoir si les systèmes utopiques pouvaient fonctionner puisqu'il y a toujours eu une bureaucratie stalinienne, ou la CIA et d'autres services secrets pour les empêcher d'exister. On l'a vu par exemple avec la révolution espagnole dans les années 1930 où le socialisme libertaire a bien fonctionné socialement.

Il se passe donc à un niveau social ce qui se passe dans notre vie intime. On s'auto-détruit, on s'auto-censure et si jamais on voit notre voisin qui arrive à faire des choses avec générosité, on va être jaloux. En fait la problématique qui se pose pour le corps social se pose pour l'individu.

Cette vision utopiste ne serait-elle pas en décalage complet avec la réalité de l'âme humaine ?

Je ne crois pas. Il faut faire des efforts et des sacrifices pour avancer. Il est clair que les choses ne se font pas en un jour et c'est d'autant plus difficile aujourd'hui parce qu'on ne voit les projets qu'à court-terme. Ceux qui ne sont pas complètement abrutis évoluent. Ils gardent les mêmes traits de caractère, bien sûr, mais ils progressent.

Les mutations dont tu parles dans le Manifeste ? Tu les vois apparaitre où et comment ?

Contrairement à ce qui se dit, il y a des choses qui ont changé dans l'humanité, pas seulement techniquement. On ne vit pas du tout de la même façon aujourd'hui. Il suffirait de couper l'électricité et on verrait que tout est différent.

On ne vit plus, on ne mange plus, on ne respire plus de la même façon. Notre fonctionnement a changé. On a beaucoup critiqué les gens qui au début du siècle parlaient de progrès mais on vit un peu mieux aujourd'hui grâce au combat qu'ont mené ces gens-là.

Nous ne sommes pas du tout à la hauteur de nos prédécesseurs parce que nous n'avons pas la volonté de construire. Nous pleurnichons sur notre sort alors que nous n'avons jamais eu autant d'outils à notre disposition. Nos ancêtres pouvaient crever de faim. Il suffisait d'une catastrophe naturelle, que la récolte soit mauvaise.

Aujourd'hui on contrôle ça. On est pas foutu de tirer les conséquences de cette constatation évidente.

Ton futur ? Tu le vois où ?

Malgré la nécessité de s'adapter à la réalité pour survivre, je vais tenter de rester créatif. Je veux rester optimiste, mais nous ne sommes pas à l'abri de catastrophes.

De quel ordre ?

D'ordre social. Les nigauds qui nous gouvernent n'ont pas l'air conscients que leurs idées sont totalement obsolètes.

Depuis que tu as quitté Tours pour t'installer à Paris. Qu'est ce que ça a changé ?

Je vis plus mal.

Mais encore ?

Beaucoup d'illusions sont tombées. En fait, le milieu culturel parisien est complètement factice. Il ne se passe pas grand-chose de réellement important ici. Il y a quelques grandes troupes de théâtre et de danse, mais ce sont des médiocres qui sont au pouvoir dans bien des domaines. On ne voit rien qui bouge réellement.

Paris est une capitale qui se repose sur son passé. Une ville touristique sans ambitions sociales et artistiques. Une ville passéiste. Finalement, depuis que je suis à Paris, je vis moins bien. Forcément, puisque tout est plus cher. J'ai encore plus de mal à payer mon loyer. Je n'ai pas rencontré les grands esprits que j'espérais.

Comment est-ce que tu analyses qu'on fasse appel à toi en Allemagne mais qu'il ne se passe rien ici ?

J'ai l'impression qu'on est regardé comme un ringard à Paris, lorsqu'on ne suit pas les modes. Les étrangers ont peut-être un regard différent sur les artistes français.

Quelles sont tes méthodes de travail ?

J'aime beaucoup les machines. Je plonge réellement dedans. Pour ce qui est des sons, avec les synthétiseurs et les échantillonneurs, je n'utilise pas les sons normaux, les sons d'usine. Je les fabrique moi-même. Pareil pour le mixage. J'essaie de pousser les possibilités des machines assez loin pour en tirer des résultats originaux.

Tu travailles seul ?

Oui, seul. C'est l'intérêt des machines qui permettent d'explorer, d'avoir une vision particulière de la création. Ce qui n'empêche pas les échanges et les collaborations. Pour les spectacles je fais participer d'autres artistes à mes interventions scéniques. Je réalise aussi des mixages pour d'autres musiciens.


Commentaires

Vous devez vous connecter ou devenir membre de La Spirale pour laisser un commentaire sur cet article.

A propos de cet article


Titre : PHILIPPE LAURENT « ENTRETIEN 1997 »
Auteur(s) :
Genre : Interview
Copyrights : Laurent Courau - 1997
Date de mise en ligne :

Présentation

Philippe Laurent - Une interview tirée des archives de La Spirale.

A propos de La Spirale : Née au début des années 90 de la découverte de la vague techno-industrielle et du mouvement cyberpunk, une mouvance qui associait déjà les technologies de pointe aux contre-cultures les plus déjantées, cette lettre d'information tirée à 3000 exemplaires, était distribuée gratuitement à travers un réseau de lieux alternatifs francophones. Sa transposition sur le Web s'est faite en 1995 et le site n'a depuis lors cessé de se développer pour réunir plusieurs centaines de pages d'articles, d'interviews et d'expositions consacrées à tout ce qui sévit du côté obscur de la culture populaire contemporaine: guérilla médiatique, art numérique, piratage informatique, cinéma indépendant, littérature fantastique et de science-fiction, photographie fétichiste, musiques électroniques, modifications corporelles et autres conspirations extra-terrestres.

Liens extérieurs

3lights.site.voila.fr/
Atelier-nocturne.com
Operator.fr
Dglp.site.voila.fr/

Thèmes

Musiques
Cyberculture
Politique

Mots-clés associés

Philippe Laurent
Musique électronique
Multimédia
Arts plastiques
Musique industrielle

Contact


Connexion


Inscription
Lettre d'informations


Flux RSS

pub

Image aléatoire

pub


pub

Contenu aléatoire

Photo Texte Texte Texte Graphisme Texte Texte Texte Texte