MARCOS DRAKE


Enregistrement : Archives de La Spirale (1996-2008)

Membre de la 32ème génération de moines laïques du Temple de Shaolin et fondateur du Cercle du Dragon, une école de Kung-Fu basée en Suisse à Lausanne, Marcos Drake est également l'initiateur des éditions INRI, destinées à la réédition de textes ésotériques rares, et de l'Etoile du Nord, boutique de l'occulte et du mystère accessible sur Internet. Fidèle à sa propre tradition d'ouverture et de curiosité, la Spirale a tenu à rencontrer ce disciple du Dragon pour tenter d'éclaircir les brumes qui entourent ses terrains de prédilection et le renouveau spirituel dont nous entretiennent fréquemment les médias. Une interview où il est question d'ésotérisme, d'arts martiaux et des dérives fréquentes de l'univers de l'occultisme.

Propos recueillis par Laurent Courau.


La voie que tu as choisie associe étroitement l'ésotérisme et les arts martiaux. Peux-tu éclairer les profanes sur les liens qui unissent ces deux univers ?

Bien sûr, pour certains cette association entre l'ésotérisme et les arts martiaux peut paraître étrange, mais elle ne l'est pas, le lien qui les unit dans une alchimie parfaite, c'est le Dragon.
La symbolique du dragon a toujours été étroitement liée à l'ésotérisme et aux arts martiaux, le dragon est un symbole de vie par excellence que l'on retrouve dans toutes les traditions. Au travers des âges, la tradition nous l'a présenté sous des aspects variés et multiples, à un niveau esthétique, allant du dragon serpent, au dragon chauve-souris, ou bien encore serpent tout seul, et bien plus encore, mais sa signification primordiale resta inchangée. Cette signification était celle du dragon initiateur dont la force, à la fois destructrice et créatrice, pouvait éveiller ou bien détruire. Nous connaissons tous les multiples légendes relatant le combat d'un chevalier contre un dragon qui se trouve généralement dans une caverne, et qui est le gardien d'un fabuleux trésor que le chevalier ne pourra posséder qu'une fois le dragon maîtrisé ou terrassé. La légende de Siegfried affrontant le dragon n'est pas bien différente. Lorsque Siegfried tue le dragon Fafnir avec l'aide des dieux, il s'enduit le corps de son sang et devient immortel. Aussitôt après avoir bu le sang du dragon, il entend et comprend le chant des oiseaux, langage mystérieux des initiés. Le dragon occupe la même place dans la pratique des arts martiaux, celle de l'initiateur. Nous avons tous un dragon qui dort au fond de nous (la caverne) et lorsqu'il est réveillé, il fait des ravages, alors il nous faut apprendre à le maîtriser, à le chevaucher pour en devenir maître (le combat). La grande récompense (le trésor) pour celui qui ose ce combat et qui le remporte c'est l'illumination du guerrier, qui après une longue ascèse et un combat intérieur puissant, a enfin atteint la maîtrise parfaite des opposés, devenant ainsi un parfait Bodhisattva.

On connaît la phrase attribuée à André Malraux sur un 21ème siècle qui sera spirituel ou ne sera pas. Est-ce que tu adhères à cette idée d'un retour contemporain au spirituel et au religieux ? Et si c'est le cas, comment expliques-tu ce nouvel engouement ?

Argentin de naissance, j'ai été profondément touché pendant mon adolescence par les paroles révolutionnaires du Che Guevara. Pour lui la révolution ne pouvait se faire que par les armes, et cette vision correspondait parfaitement à son époque. Aujourd'hui l'évolution technique a rendu les guerres de plus en plus sanglantes et ce n'est pas nous qui possédons les armes. Ainsi une révolution menée par le peuple contre le pouvoir établi verrait sûrement la mort de ses partisans. Le combat est ailleurs et nos armes sont beaucoup plus puissantes que n'importe quel missile. La grande révolution sera spirituelle, peut-être même religieuse, non pas dans le sens doctrinal de l'église, mais bien dans le sens étymologique du mot qui viens du latin "Religare" qui veux dire "Relier". Nous évoluons actuellement dans un monde matérialiste, nous avons atteint le grand déséquilibre où les éléments eau et feu, originellement considérés comme des compléments d'un même tout, sont vus comme des opposés. La révolution spirituelle a déjà commencé, une grande mutation se prépare et celle-ci prend naissance là où on l'attend le moins. Cette mutation n'est pas la première qu'a eu à subir l'homme. Dans toutes les traditions, il est fait allusion à la chute de l'homme et à la perte de son état primordial, aujourd'hui le mutant est celui qui se régénérera et qui retrouvera cet état primordial. Comme il est dit : "Omnia ab uno, omnia ad unum" (Tout procède de l'Unité, tout tend vers l'Unité).

Vô-Vietnam, Ju-Jitsu et arts martiaux chinois? Ton parcours martial est riche et varié, avec en point d'orgue des séjours d'étude au mythique monastère de Shaolin. J'aimerais que tu nous donnes plus de détails sur ton apprentissage des arts martiaux et plus particulièrement sur tes voyages en Chine ?

En effet, les arts martiaux sont venus à moi très jeune. A l'âge de 8 ans j'ai commencé avec la pratique du Judo, chez le Maître Katanishi à Lausanne, car c'était l'art le plus connu à cette époque. Puis, trouvant que cet art n'était pas très complet, je me suis rapidement dirigé vers d'autres horizons : le Full Contact, le Tai Chi Chuan, le Kung Fu des cinq animaux et le Nunchaku ont attirés mon attention. Puis ce fut la découverte du Võ-Vietnam que j'ai pratiqué pendant plus de cinq ans, dont quatre au sein de l'école Son Long Quyên Thuât créé par le Maître Nguyên Duc Môc. C'est là que je fis mes armes. Après quelques années de pratique en solitaire, durant lesquelles je fis une courte incursion dans le monde de la Capoeira Angola (une année), je décidais de me recentrer sur mon premier intérêt, les arts martiaux chinois. A cette époque, j'ai fait la connaissance du Sifu Lucas Christopoulos, qui dirigeait l'école du Tongbi Quan Gong Fu. Avec lui, j'ai été initié aux styles du Chang Chuan, Nan Chuan et Sanda (combat libre chinois). C'est avec son appui que j'ai participé en 1999 au championnat Suisse de Sanda où j'ai fini second de ma catégorie et c'est pendant ces deux années de pratique que je me suis également initié au Ju-Jitsu. Puis vint le jour où je pris la décision d'éprouver la solidité de mes rêves et de partir en Chine pour aller au Temple de Shaolin dans la province du Henan au pied du mont Song Shan. En 2001, je me suis présenté aux portes du Temple de Shaolin, sans y être attendu. J'ai été reçu par le Maître Shi De Chao qui m'a présenté au Maître Shi De Yang de la 31ème génération de moines guerriers de Shaolin. Après quelques mois d'entraînement, le Maître Shi De Yang, remarquant mes grandes dispositions dans la pratique du Kung Fu de Shaolin, m'a demandé de devenir son disciple et de revenir m'entraîner au Temple le plus régulièrement possible, ce que je fis. Ainsi, ce jour-là, je fus intronisé au bouddhisme Chan et je reçus la 32ème génération de moines laïques du Temple de Shaolin avec pour nom Shi Xing Si.

À la différence de la plupart des écoles d'arts martiaux en Europe et en Amérique du Nord, le Cercle du Dragon que tu diriges à Lausanne se distingue par sa discrétion. Qu'est-ce qui motive cette retenue dans un secteur "sportif" en pleine explosion ?

Justement, je ne considère pas l'art que je pratique comme un "sport", le Wushu est pour moi un art martial. Je suis de ceux qui font une différence entre art martial, sport de combat et self-défense. La source de ces trois pratiques est la même, mais la méthode d'enseignement et les buts finaux sont très différents.
Lorsque j'ai créé le Cercle du Dragon, mon but était de favoriser l'étude du Wushu dans son aspect traditionnel et de permettre la pratique de celui-ci dans un cadre permettant son bon développement afin que la transmission puisse se faire selon la tradition martiale. Aujourd'hui ces méthodes sont rares et s'appliquent difficilement à une diffusion de masse où les relations maître élève sont régies par un contrat physique et non plus moral. Ainsi la discrétion est pour le Cercle du Dragon un point primordial pour favoriser son bon développement et assurer la qualité de son enseignement.

En tant que pratiquant d'un art martial traditionnel, de quel oeil vois-tu le succès des actuelles tournois de combat libre (UFC aux USA, Pride FC au Japon, Cage Rage au Royaume Uni, etc.) ? Depuis plusieurs années, le débat entre les partisans et les opposants de ces compétitions fait rage dans les pages des revues spécialisées ?

Premièrement, il faut comprendre ce que signifie pour moi "art martial traditionnel". La tradition est pour moi une manifestation vivante, donc en mouvement, de ce que nous ont légué nos ancêtres. Ainsi donc, la tradition est en perpétuel mouvement, les principes de base sont immuables, mais leurs applications sont parfois destinées au changement, et tout comme l'eau qui s'adapte sans perdre pour autant sa consistance, la tradition s'adapte aux époques qu'elle traverse. Au contraire, les traditionalistes sont pour moi ceux qui pratiquent des arts ou des "traditions" anciennes sans jamais les adapter ou même les remettre en question. Ils sont figés dans le temps et ne correspondent plus à rien.
Actuellement, les tournois de combat libre faisant recette dans le monde des arts martiaux, on prétend que ce concept est nouveau, ce qui est faux. Par contre ce qui est nouveau c'est la méthode marketing qui l'accompagne.
Il n'existe pas une technique meilleure que l'autre, la différence est dans l'assiduité que mettra le pratiquant dans sa pratique quotidienne. Le problème dans la pratique du combat libre réside dans la finalité de cette pratique. Le combat libre et l'affrontement sur un ring sont des passages obligés dans toute pratique réelle et concrète d'un art martial, et ceci s'est de tout temps pratiqué. La différence aujourd'hui, c'est que pour la plupart de ces pratiquants l'art s'arrête là et ne va pas plus loin, ce qui crée un déséquilibre dangereux chez celui qui le pratique ainsi. Il ne faut pas oublier que le combat est un acte de tous les instants et que les terrains sur lequel il se déroule sont multiples et variés. La vie est un combat de tout les jours où notre premier ennemi c'est nous même, notre ego.

Revenons-en maintenant à ta pratique de l'occultisme. Comment en es-tu venu à t'intéresser à ce domaine et quel y fut ton parcours ?

Tout comme pour la pratique des arts martiaux, c'est la réponse à un appel qui m'y a poussé. Mon parcours dans ce domaine est riche en expériences multiples, mais comme ce qui est occulte doit en partie rester caché, il me faut encore tenir le secret sur cet aspect de ma personne. Comme chaque chose arrive en son temps, et que je pense que tout ce qui est caché doit finir par être révélé, je ne peux dire qu'une chose : telle révélation sera faite à telle époque dans tel ouvrage et à tel autre moment dans tel autre livre. Puisse celui qui cherche avoir la patience ?

Le nom de ta librairie, l'Etoile du Nord, peut prêter à confusion, tant les connexions entre les milieux occultistes et l'extrême droite sont fréquents. Peux-tu revenir pour nous sur la signification de ce nom ?

L'Etoile du Nord fut d'abord le titre de mon premier livre. Je l'ai choisi car de tout temps la tradition a désigné le Nord comme source de la sagesse primordiale. Depuis ma plus tendre enfance, l'Etoile du Nord m'a toujours guidée. Les milieux d'extrême droite ont depuis toujours cherché à récupérer et à détourner les symboles de la tradition. Je suis très loin de toute cette politique de bas étage et si j'ai décidé de prendre ce nom pour ma librairie, c'est pour réhabiliter la tradition primordiale dans sa véritable essence. Ces symboles sont les même dans toutes les traditions et pour ceux qui savent chercher ils deviendront clairs comme de l'eau de roche.

Tu lances aujourd'hui les Editions INRI, que tu présentes comme une maison d'édition spécialisée dans l'occultisme, l'ésotérisme et les mystères de notre monde. Quels sont tes projets au travers de cette nouvelle structure ? Tu m'as notamment annoncé la réédition de plusieurs livres de Jean-Paul Bourre?

Les Editions INRI ont vu le jour afin de rendre disponible des livres depuis longtemps épuisés ou bien qui n'ont jamais été publiés. Cette idée m'est venue à la lecture de l'oeuvre de Comenius. Elle m'est alors apparue fondamentale dans le combat que nous devons tous mener. Comenius a écrit cette courte phrase qui résume totalement ma pensée : « Se cultiver et cultiver les autres correspond à un devoir fondamental universel. L'instruction vaut pour tous, touche tous les domaines, dure pendant toute la vie et chacun est le "pasteur"de chacun. »
Parmi les oeuvres qui seront bientôt disponibles, je me prépare effectivement à rééditer plusieurs livres de Jean-Paul Bourre, écrivain de talent qui fut souvent mal compris, dont le premier Le Culte du Vampire Aujourd'hui sortira à la fin de ce mois.

Au travers de ces éditions, tu entends faire découvrir des textes rares, souvent réservés à quelques initiés. Qu'est-ce qui motive cette volonté de prosélytisme, alors que le secret reste encore la norme des milieux occultistes ?

Le prosélytisme est aux antipodes de ma vision. Ce que je cherche à faire au travers des Editons INRI, c'est de rendre disponible des textes occultés, que ce soit de la part de l'église ou bien des milieux occultistes. Ceux-ci par cet acte d'obscurantisme ont rendu possible le développement de pseudos "ORDRES" ou de soi-disant "INITIÉS", favorisant ainsi les dérives dans un milieu déjà mal connu et sentant souvent le soufre. Et que les vrais INITIÉS se rassurent, je ne jette pas de perles aux pourceaux. Comme le disait un véritable adepte de l'occultisme : « Le livre n'est qu'une route, tracée sur un plan : l'élève doit hisser lui-même la voile de sa barque, et l'orienter de sa propre main vers le rivage, où brille le Soleil. »
Ainsi les Editions INRI cherchent simplement à rééquilibrer la balance, afin de diminuer les risques d'abus de toutes sortes.

On t'a vu participer aux soirées organisées par l'association Sanctuary de Lausanne. Quelles sont tes relations avec le mouvement gothique ? Est-ce que tu te considères comme partie intégrante de cette mouvance ?

Mes relations avec Sanctuary commencent et s'arrêtent avec la sincère amitié qui me lie à Spider B (fondateur de Sanctuary), rien de plus. Je ne suis pas gothique dans le sens où il est entendu aujourd'hui. Pour moi, être gothique est autre chose que de simplement s'habiller en noir, ou encore d'écouter une certaine musique. Alors non, je ne suis pas gothique, mais je respecte beaucoup les personnes qui évoluent dans cette mouvance et je pense qu'elles sont porteuses d'un message important qu'il faudrait écouter.

Tu voues également un intérêt tout particulier à la ville de Venise, une ville dont on sait qu'elle fut le terrain de jeux de personnages tels que Casanova et Cagliostro, voire même de l'énigmatique Comte de Saint Germain. Est-ce là la source de l'attraction que tu éprouves pour ce site ?

Entre Venise et moi c'est une vieille histoire d'amour. Elle est la cité de tous les mystères, dernière ville d'Europe entièrement initiatique. Elle a conquis mon coeur. Penser que Casanova, Cagliostro ou bien le Comte de St-Germain sont la cause de cette passion que je voue à Venise, serait comme mettre la charrue avant les boeufs et ne rien comprendre au vrai mystère qui enveloppe Venise. Tout ce que je peux dire, c'est que ces trois personnages ont été happés par le même mystère que moi.

Parmi tes sujets de prédilection, il y a également les crânes de cristal. Que peux-tu nous dire sur ces artefacts que certains considèrent être d'origine extra-terrestres ou même provenir de la mythique Atlantide ?

Nous y voilà, encore une fois certaines personnes cherchent à expliquer un mystère au travers d'autres mystères, eux-mêmes inexpliqués. Voilà pourquoi nous n'avançons jamais et que la fumisterie et le bricolage new age jettent un énorme discrédit sur les sujets véritablement intéressants.

Le crâne de cristal le plus médiatisé fut découvert dans les années vingt par Anna Michelle - Hedges lorsqu'elle n'avait que dix-sept ans, la fille de Frederich Michelle-Hedges, aventurier explorateur anglais qui était parti avec une équipe explorer en 1924 la dense forêt tropicale du Belize, où il découvrit une cité perdue, aujourd'hui appelée Lubaantum. Depuis cette découverte, certains scientifiques ont prétendu que ce crâne ne devrait pas exister car ils n'ont pu comprendre comment un peuple comme celui des Mayas auraient pu le fabriquer. Tout, ou presque tout, a été raconté au sujet de ce crâne de cristal.
Mon approche des crânes de cristal est encore différente. Après avoir rencontré plusieurs soi-disant "spécialistes", j'ai eu très vite la confirmation qu'il fallait chercher l'explication de ce mystère sous un angle tout autre que celui de la médiumnité ou bien encore de la psychométrie. Le crâne dans sa forme symbolique est riche en significations. On le retrouve notamment, et pour cause, dans toutes les civilisations et dans tous les peuples, au sein même de leurs traditions. Le crâne est porteur de vie. Il est le symbole de la chaîne ininterrompue qui nous relie à notre passé. Au lieu de toujours regarder vers l'extérieur, il nous faudra un jour apprendre à regarder au plus profond de nous si nous voulons comprendre le grand mystère, celui de la mort.

Pour nombre de nos contemporains, l'occultisme et l'ésotérisme évoquent au mieux des tentatives avortées de faire tourner des tables un soir de beuverie, au pire l'affaire de l'Ordre du Temple Solaire. Cette interview ne manquera donc pas d'étonner une partie des lecteurs de la Spirale. Qu'as-tu à répondre aux esprits critiques qui dénigreraient ou se gausseraient de tes champs d'investigation ?

Comme je l'ai dit plus haut, les dérives sont fréquentes dans l'univers de l'occultisme. Et la cause en est toujours la même. Cette cause, c'est L'HOMME et son éternelle quête de pouvoir personnel. Comme partout ailleurs, la quête du pouvoir personnel mène l'humanité vers sa perte. Le monde de l'occultisme et de l'ésotérisme se prête également à la fantaisie, depuis que le cinéma en a fait ce que nous en connaissons. Les sujets inquiétants, étranges, ou "paranormaux" ont depuis toujours été occultés et dénigrés, voire fréquemment ridiculisés. Nous avons toujours peur de ce qui nous est inconnu, alors nous préférons le nier ou en rire, afin de se sentir rassurés. Mais tout cela ne changera jamais rien à la réalité des faits. Je terminerais donc cette interview par l'affirmation d'un authentique adepte qui pensait que : « La magie n'a jamais été autant réelle qu'en ce vingtième siècle qui la refuse, et c'est bien là sa force. L'anonymat lui permet d'agir et d'augmenter son pouvoir. »


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Titre : MARCOS DRAKE
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Genre : Interview
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